Il est courant de voir des pièces manquantes sur un fauteuil de bureau ou de salon, notamment sur les fauteuils Knoll de Charles Pollock que vous pourriez acheter d'occasion. Vous retrouverez ici quelques-unes des pièces détachées pour les diverses éditions du fauteuil Pollock, n'hésitez pas à me demander si vous avez besoin d'une pièce détachée particulière ne figurant pas ici.
Peu d'éléments mécaniques à cet endroit, les problèmes rencontrés sur cette zone sont souvent structurels et esthétiques.
Il est difficilement dissociable de la coque, cela doit être fait par un professionnel, il est moins coûteux de remplacer l'ensemble coque avec son entourage chrome par un d'occasion (quand la coque du fauteuil est trop abîmée).Vous pourrez voir le chrome s'écailler ou s'altérer, cela est dû au temps, une zone où le chrome est moins épais, aux intempéries. Ne surtout pas utiliser de produits acides pour le nettoyer, l'oxydation atteindra les couches cuivre et aluminium inférieurs et le chrome s'écaillera à long terme. Il n'est pas possible de rechromer cette partie car la coque plastique étant sertie et difficilement dissociable, ce ne serait pas une bonne opération, les bains de chromage sont très onéreux, d'autant plus pour les grandes pièces.
Ils sont tous noir en bakélite, vous pouvez également les trouver gainés de cuir, c'est une option sur le fauteuil chez Knoll. Deux vis et un ergot tiennent l'accoudoir du fauteuil en place, chaque accoudoir a sa place (gauche/droite), deux chevilles en laiton insérées dans l'accoudoir permettent de le fixer. Quand ces vis sont serrées trop fort, la cheville s'écarte (trop) et brise l'accoudoir au niveau de la cheville, ce qui ne peut pas être réparé, du moins proprement. Evitez de manipuler votre fauteuil par les angles saillants des accoudoirs, il vaut mieux le déplacer en le prenant par les angles intérieurs. Pour nettoyer vos accoudoirs, n'utilisez pas d'éponge avec du savon, l'alcool à 90° fonctionne très bien avec un chiffon, la partie inférieure de l'accoudoir (celle sur laquelle nos doigts se posent lorsqu'on se lève) est un vrai nid à microbes et autres saletés.

Cet élément est indispensable pour restaurer parfaitement un fauteuil Pollock, il assure le maintient du revêtement tout en suivant le contour du fauteuil. Avec le temps et bien souvent sur la version chaise sans accoudoirs cette bande/joint en plastique peut se déchirer sur les côtés de l'assise, car l'absence d'accoudoirs laisse à l'utilisateur le choix de s'asseoir depuis le côté, sans être face au fauteuil, la traction est donc plus forte en cet endroit et au fil du temps, la bande plastique se rompt à la couture et laisse entrevoir la garniture.
Ce sont les piétements du fauteuil Pollock qui contiennent tous les éléments mécaniques d'usure, sur un fauteuil neuf il est difficile d'en venir à bout mais c'est assez courant sur les modèles vintage du fauteuil Knoll. La seconde version du piétement du fauteuil Charles Pollock est commune aux autres fauteuils de la collection Knoll Office, vous pouvez le retrouver sur un fauteuil/chaise Conference du designer E. Saarinen par exemple. La structure du piétement est composée de deux éléments (partie haute avec platine et partie basse avec patins/roulettes), excepté pour les versions fixes.
Il a été dit plus haut que tous les types piétements du fauteuil Knoll Executive peuvent être utilisés pour n'importe quelle coque, à l'aide d'un adaptateur pour certaines versions de coques. Les pièces d'usure de l'élément haut du piétement sont en grande partie pour les modèles avec bascule. Le prolongement de la tige renferme la vis de réglage en hauteur, celle-ci est mise à rude épreuve au fil du temps et n'est quasiment jamais entretenue, ce type de réglage en hauteur est présent sur les versions basculantes et non basculantes, les pièces détachées pouvant être remplacées à cet endroit sont nombreuses. N'hésitez pas à m'écrire un email en joignant quelques photos et en décrivant au mieux votre problème.
Ce mécanisme plus moderne repose sur un vérin à gaz sous pression.
Cet adaptateur permet d'utiliser un piétement Knoll récent (avec des entraxes plus grands) sur une coque dont les entraxes de la platine et la découpe rectangulaire de la coque sont au format de la première édition du piétement (plus petits).

Il existe deux versions pour ces roulettes, l'historique à simple roue (plus fragile), et la suivante à double roue, plus technique et robuste. Ces roulettes ont une fixation horizontale, la partie haute de la roulette se loge dans l'extrémité de la branche du piétement, légèrement en force, une vis derrière la butée sécurise sa position (la vis ne doit pas servir à faire entrer la roulette en force, vous risquez d'abîmer le filetage de la roulette).

Une première version avec tige verticale a été utilisée par Knoll pour le fauteuil Pollock, la même version de la double roue du premier piétement (une pièce d'aluminium est présente entre les deux roues) mais cette fois avec une tige verticale, plus simple à installer. La version suivante et actuelle est une roulette double roue en plastique classique, néanmoins de meilleur qualité qu'une roulette "cheap".

Une sorte d'enjoliveur en inox est fixé sur le dessus des branches du piétement du fauteuil Charles Pollock. Sa conception protège la peinture des branches lorsque l'utilisateur y pose ses pieds, une tige filetée y est soudée sur le dessous permettant de fixer cet élément avec un écrou par le dessous de la branche.

Il existe un modèle de patin pour la première édition du piétement du fauteuil (fixation par insertion horizontale) et trois modèles pour la seconde édition du fauteuil Charles Pollock (celle commune à la collection Knoll Office), fixation verticale avec tige.
Un patin noir en plastique dur avec une forme particulière, il a un trou de fixation sur l'arrière permettant de le maintenir en place grâce à une vis traversant la butée de l'extrémité de la branche. On peut y mettre du feutre au dessous pour protéger un sol en parquet par exemple.



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